LOVE.


Mon CHATON.
MY LOVE. MON YAY, YAM, YAMOUR, YA.
Mon YAYA tu es ma Meilleure. Mon unique. Depuis 2010 BOUBOU et toi faite partie intégrante de mon univers. Tu es mon Chat, ma Princesse; ma Batman GIRL. De loin, tu es ma préférée.
J'ai une Amie qui sait écouter, danser, rire. Qui a failli être ethnologue mais qui a fini infirmière au Bloc. Et oui une infirmière qui tombe dans les pommes, est séduisante de naturel et qui amuse la galerie; il n'y a que Toi pour faire ça. Mon Amie Chérie est une Fille tolérante. Mon YAM est drôle et ne se laisse pas faire; c'est une Dame folle de son Bonhomme.
Loin des yeux, près du cœur mon Amie.
SAINT MALO fut une virée aussi douce que Dinan. Rennes fut une année aussi riche que ton COEUR. COEUR COEUR LOVE. JTM.
Avec tout mon Amour.

Margaux. (comme le bon vin)

Rennes, ma chérie, mon amour

Instagram maison orso


Rennes, mon étudiante, mon éternelle Amour. Pour ta fête, tes crêpes, tes pavés, tes charmantes petites églises, je t'Aime. La douceur de vivre est incontestable dans ce coin de Bretagne. L'air est doux, affriolant (les boutiques déco et de fringues d'exceptions sont parfois d'une extrême beauté). C'est simple, tout, absolument tout, donne envie d'acheter ces merveilles. Depuis 2011, j'ai deux boutiques fétiches: frimousse le drugstore et maison orso (situées dans la même rue et à deux boutiques d'intervalles). Maison orso, je vais vous faire une confidence, je n'y suis jamais rentré, je reste une petite souris qui s'émerveille de l'extérieur (mon statut d'étudiante ne me permettait pas à l'époque de rentrer et craquer). Le luxe se reflète avec grâce et bon goût par Charlotte et Lila (les deux sœurs) (non je ne les connais pas mais je pense qu'elles gagnent à l'être). Le parfum et le beau comme passion à maison orso, la mode enfantine à frimousse (mais pas que!). Alors voilà ma ville chérie, choisie par hasard pour une université Arts Plastiques, je suis des plus heureuses de te connaître. Et toujours dans mon cœur ce bon vieux parc du Thabor. Si vous passez par là, dans ce coin de Bretagne-où il fait beau- vous m'apercevrez sans le savoir en train de prier notre dame des miracles et vertus en la chapelle saint sauveur (ma pref) pour qu'un charmant jeune homme se fasse connaître. Et toujours sur mon sillage, une effluve de Dior J'adore et un brin d'audace.

marinière


Les petits le portent à toutes les sauces, moussaillons l'été en Bretagne ou Normandie ou bien en petits citadins à la cool. Les parents l'adorent et ils n'hésitent pas à se vêtir eux aussi de ce mythe. C'est Gabrielle Chanel qui, la première, plaça ce vêtement dans sa garde robe. Alors que vous soyez à Belle-Ile ou à Coutances ou de Groix à Deauville, le petit pull des marins pêcheurs ira parfaitement à toutes circonstances. La marinière se trouve aussi bien dans un pub breton que dans un casino normand. Mais là où on le voit le plus c'est au bord de l'eau. La garde robe maritime est très à la mode (vive les cabans bleu marine, les cirés ou les bottes jaune). Ainsi de la criée à la boutique chic, du local un brin terre à terre à la grande bourgeoise, l'éternelle et exquise marinière nous réchauffe avec style. Mais ceux à qui elle va le mieux ce sont bien aux enfants. Qu'ils soient sages comme les premiers de classe ou trublions des pontons, les mamans craquent face à leurs bouts de chou habillés à la mode locale. Alors des vacances sur la côte Atlantique -oui c'est très côte Ouest la marinière- à manger des langoustines ou aux pavés de la capitale, ce vêtement démentiel vous donnera une allure carrément intemporelle (à la Birkin jeune fille pour les femmes, à une allure de petits marins pour les enfants et de grands capitaines pour leurs papas). Vous l'aurez compris la marinière c'est impec pour sortir du lot avec un petit air de vacances pas désagréable.
Moi, qui aime l'originalité, je la choisi rouge. En avant toute! Hissez la grand voile moussaillon!!


ouvre la boîte


On y arrive (enfin) dans une semaine c'est Noël. JOIE. Les enfants préféreront les bonbons aux clémentines, les cris de joie aux habituelles crises de larmes (en temps normal les adultes ne craquent pas sur les jouets en magasin). Alors pour les enfants, à Noël, on s'arrangera toujours pour apporter de la Douceur. Et en nombre s'il vous plaît. Cacher le doudou dans un bel emballage, un doux écrin ou une simple boite en carton joliment peinte (comme ça se fait souvent maintenant ex. chez Anne Claire Petit et ses grandes boîtes d'allumettes, ou encore chez Apolline à Paris et ses parisiennes ou bien chez Moulin Roty en 2014). Alors en décembre 2016, ouvre la boîte, toi l'enfant choyé. Tu en as de la chance, tu connais la Poésie. C'est -à-dire que quand tu vois un carton ce n'est pas un stratagème pour garder le peu de vie humaine qu'il te reste (comme un simple vêtement ou une indispensable peluche qui tentera de vaincre tes peurs). Mon petit, ouvre la boîte et tu verras tout l'Amour de celui qui t'offre ce cadeau. Mon enfant, tu le sais dans cet ailleurs, cet autre monde (si proche), un comme toi, un fragile, un docile; bref un enfant, recherche du réconfort. Tout ce qu'il veut c'est vivre. On ne sait pas pourquoi les enfants souffrent. Même pas le pape François. C'est le mystère. Ces petits si beaux, si courageux. Plus que les adultes en général. Ainsi les adultes voudraient éradiquer la douleur insupportable de certains enfants meurtris par la guerre et tous les autres néants. On voudrait leur dire "Ouvre la boîte toi le petit." et voir leurs yeux briller si fort que l'on sait que leur unique préoccupation sera "Comment appeler le doudou?", "Glace chocolat ou passion, la bûche?". Mais là, dans ce monde horrible, on ne sait même pas ce qu'il mange, sur quoi il dort et si ses frères et ses sœurs sont toujours vivants. Peut-être que cette année plus qu'une autre nos petits d'ici prieront pour tous nos petits d'ailleurs et ce sans distinction de religion. Alors l'insouciance de l'Enfance, c'est pour quand? 

il n'y a pas d'âge pour les barbapapas


Non vraiment il n'y a pas d'âge pour les barbapapas, les roudoudous, les k-way, la crème Montblanc, les stylos plumes, les cochons pendus et les souvenirs d'enfance. Être adulte c'est se rendre compte de la réalité, il y a plus de vérité, mais n'oublions pas l'extraordinaire pouvoir de l'imaginaire. Imaginer n'est pas masquer la réalité mais seulement l'embellir doucement, l'embaumer. Imaginer des stratagèmes pour être heureux: aider les autres, partager ses bonheurs et ses ambitions pour emmener son entourage dans une bonne dose de joie toute simple et bien efficace. 
Non vraiment il n'y a pas d'âge pour les barbapapas, rêver et se simplifier la vie. Arrêtons les tracas. Soyons aussi léger que la barbe rose adorée de tous les âges. Alors, heureux adultes, oseriez vous encore à votre âge cette petite audace (mais non des moindres)?

la force, l'union

kate parker





Danser sous la pluie, apprécier le moment tout simple. Vous l'avez fait vous aussi enfant la superbe expérience de vouloir attraper chaque goutte qui tombent à pleine bouche? Apprécier la vie tout simplement. Ne jamais être blasé. De rien. Rien n'est acquis. On a pas le courage de dire à la famille combien on les aime, avec les amis c'est plus facile, on les a choisi. La famille est une chance. Il faudrait que ce le soit pour chacun. Tout le monde a besoin de proches attentifs et bienveillants.
Pour redonner force et courage ou simplement partager les joies. Des parents qui rassurent, des cousins pour rigoler, un frère dont on est fière. Il faut vite les voir, emmagasiner des souvenirs pour plus tard, pour toute une vie. Se rappeler des anciens, qui nous manquent tant.  
La vie c'est pas simple. La force on l'acquiert tout seul mais aussi un peu grâce aux autres, à la famille. Toi mon ami, ma famille, combien je suis contente de t'avoir. Force d'esprit nous envahie ensemble. L'union fait la force. N'ayons pas peur de se le dire, qu'on s'aime (même si on arrive à le dire qu'à sa maman ou aux copines). Se rabibocher aussi, ça en vaut la peine. Car oui on n'a peut être pas d'amoureux mais on a la chance de connaître tout un tas de personnes biens. Alors oui, l'indétrônable yaya, chouchou, choukette, boubou, lulu, clo, blanblan, marie p. ou sarah, ma jolie sarah, se reconnaitront ici. Mes amies je vous aiment autant que mes cousines (c'est à dire beaucoup) et avec vous je veux encore rire, pleurer (je n'ai jamais osé pleurer devant quelqu'un je crois) et vivre à cœur bouillonnant d'amour.  
Des fois je n'ose que trop peu prendre le téléphone pour discuter, même dix minutes. Pourtant ça fait du bien d'entendre une voix complice. Avancer dans la vie en continuité, voir vôtre vie prendre un beau chemin me rend gaie. Avec vous, on arrive même à oublier le chagrin d'amour. Merci pour tous ceux qui m'ont offert un mot, une main, un sourire. Oser être faible, pour être plus fort. "Si la pluie te mouille ce n'est que de l'eau." (Anne Sylvestre), "Ce qui nous tue pas nous rend plus fort."
En famille je me fais trop timide, pourtant je vous aime tendrement. Il fallait l'écrire, quelque part laisser une trace de cette tendresse que j'ai pour vous tous car je n'oserai jamais vous le dire en face. Alors, si un jour, par malheur, vous êtes tristes, venez frappez à ma porte. Et si vous êtes heureux unions notre enthousiasme. 


La famille.

J'ai de la chance, j'ai une famille que j'aime, bordée de petits cousins-cousines et de pudeur. La pudeur de ma famille c'est beau. On sent qu'il y a quelque chose entre les gens, quelque chose de beau, quelque chose de fort. J'aime bien mes tantes (toutes), mes deux grands-mères et mes cousins d'amour. Tous les étés, se passent dans la grande maison de famille. Je crois que si je l'avais pas, je n'aurai pas pu inventer une telle famille. On aura beau critiquer les façons des autres parfois (ça c'est universel), on sent l'amour et l'affinité à pleins poumons. Qu'il a t-il de mieux que des cousines? Une sœur peut-être,une meilleure amie. J'ai deux meilleures amies: ma Yaya et ma cousine M. Je n'ai pas de sœur mais c'est tout comme. Une sœur c'est quelqu'un que l'on côtoie depuis la naissance avec un lien de sang, je peux donc dire que ma cousine M. c'est un peu ma sœur de cœur et de sang. Ce qu'il y a de bien mieux qu'avec une sœur, c'est  qu'avec une cousine il n'y a aucune rivalité ou chamaillerie. Bref, j'aime ma famille.


le béguin

Caroline de Monaco


Dans mon enfance des années quatre vingt dix, il y avait les cagoules qui grattent...Aujourd'hui en 2014 (surtout pour les bébés) le béguin est revenu à la mode. J'adore l'allure sage que ça leur procure le béguin aux bébés. En laine, en coton, en cachemire, il y en a pour toutes les saisons et tous les tons. Été comme hiver, je préfère le béguin blanc, so chic. Parfait pour les cérémonies (baptême, noël, mariages....), il donne un petit air apprêté très fifties. Voilà comment éviter que le bébé attrape un rhume, une otite tout en lui donnant une petite allure sympa. Passé trois ans, c'est un peu ridicule pour les garçons je vous l'accorde mais les petites filles peuvent le porter plus longtemps. Très chic assorti d'un petit manteau anglais, comme vu chez Oscar de la Renta.


b.b bis

Carven

 J'aime bien le vichy. Non j'adore le vichy, je l'aime d'amour. Surtout le bleu, qui va autant pour un garçon que pour une fille. Le vichy est intemporel. Bref il est parfait. Il fait très pensionnaire sur le retour, mais je m'en fiche j'aime bien ce style Carven bonne famille. Aussi bien en petit maillot d'été que en petite blouse hivernale ou jupe plissée. Avec on a l'air d'une étudiante sixties et les bambins auront l'allure sage qu'on leur aime (toujours qu'en apparence). B.B avait tout compris niveau imprimés. On se prendrait à rêver de St-Tropez au mois d'avril (il fait doux et y'a moins de monde) alors qu'on est en février et qu'il pleut sur Nantes (comme dirait Barbara). En vichy, on est une femme baby doll. Le vichy va à tout le monde (homme-enfants-jeune fille ou mère de famille). On aurait très envie dès lors, en plein mois de juillet, d'associer sa mini plissée vichy à une glace à l'italienne saveur vanille, un teckel brun et vogue la tendance. Tout ça pour dire que l'allure b.b n'a pas fini de séduire les filles. Gros carreaux vichy, petits carreaux, rose, vert, bleu, marron, nougat glacé, il y en a pour tout le monde. Et tant pis si ça fait trop petite fille sage et qu'on a plus dix ans, on prendra un air mutin de femme fatale et on les séduira tous avec du vichy, parce que pour ça on a l'âge.

mon mythe à moi


Ce n'est un mythe pour personne maintenant, j'adore tout ce qui touche à l'enfance. Les parfums ne dérogent pas à la règle. Mon mythe à moi niveau parfum adulte est la gamme Dior J'adore (je suis une femme Dior) mais pas seulement...En trainant aux Galeries Lafayette, je passe toujours aux rayons parfums et je n'oublie jamais de me parfumer selon l'humeur ou de Dior ou de parfum pour enfants. Mon mythe à moi bis alors, est le parfum tartine et chocolat. J'adore les parfums au chèvrefeuille (très frais) et je crois qu'il y en a dedans. En plus de la menthe et des agrumes qui lui donne (à ce parfum) un charme particulier. Se parfumer en une lotion pareil, on le fait pour soi pas pour séduire un homme (le propre d'un bon parfum) mais bien pour se recréer une bulle de douceur, un cocon de délicatesse. Voilà bien un parfum qui n'agresse pas et plaira autant aux enfants qu'aux mamans.

la grâce (enfantine)


L'enfance est fait de petits instants de grâce. Dans l'universalité de l'enfance il y a des moments que tout un chacun a connu. Des bêtises anodines (Bonjour la tâche d'herbe ou de boue sur les vêtements!!), des instants aussi où se pose la grâce. Dès qu'un enfant est endormi, il y a de la grâce. 
Les longs trajets en voiture, qui vous berce, sont les premiers instants titulaires de grâce enfantine. Tout le monde a connu ces petits endormissements où le cou se laisse doucement entraîner par le sommeil, voilà comment on se retrouve inévitablement sur  l'épaule de son voisin de banquette arrière. Et la rentrée des classes, il faut parler de la rentrée, fugace instant qui se répète chaque année et auquel on s'habitue jamais à son stress excitant. L'odeur des protèges cahiers neufs et du cuir nouveau. Les retrouvailles amicales qui font tout le charme de la récrée. Dans l'enfance, la grâce apparait par dizaine de milliers. On les oublie un peu, ces instants fugaces et graciles, lorsque l'on ploie sous la responsabilité de l'âge adulte. Et pourtant il faudrait toujours dans un coin de sa tête garder une place, dans ses actions aussi, à la spontanéité enfantine. L'enfant est authentique (malgré tout il sait mentir ;) ) et attachant. C'est ce qui fait la grâce. Il n'y a pas de masque des sentiments, si les larmes doivent couler elles sont là entre l’œil et le bas de joue, si on n'est pas d'accord la colère gronde. 
Un enfant ça pleure et ça rit fort, donc ça vit intensément chaque moments sans avoir conscience de leurs grâces anodines.




la mode bébé (classique mais pas trop)



A partir de quel âge n'est-on plus un bébé? Quatre ans peut-être. Habiller les bébés semble être un véritable délice. Je craque pour les bébés. J'adore la mode enfant. (Ma première passion). Je me régale de coudre des béguins pour les cadeaux de naissance ainsi que des petits chaussons tricotés mains. J'aime les pyjamas d'enfants sages (en apparence seulement), rayés ou vichy bleu (mixtes et jolis). Cette mode me passionne et j'ai décidé d'en faire mon métier. Sous la forme classique, j'ose le petit détail original et beau. La mode enfant...c'est comme les prénoms, je l'aime originale et rétro.
Dans tout ce que j'aime il y a un fond d'originalité sur une base classique. Le nom des enfants, les vêtements, tout ce doit d'être classique et original. J'aime bien les vieux prénoms à fort caractère: Gaspard, Victoire, Philippine, Alma, Gontran, Alban, Geoffroy, etc... . Pour les vêtements, rien ne vaut les bases classiques, les formes un peu tradi avec des couleurs pétaradantes.
Les tissus de chemises classiques tel le vichy habille d'un rien. Je vois déjà l'enfant avec sa coiffure avec un petit épi (un peu décoiffé donc) et son vêtement délicat, classique un peu revisité (le col claudine est là mais coloré). On se prendrait à le rêver ainsi: sage mais pas cucu. Docile mais curieux. Avec une forme de politesse et d'irrévérence. Prendre l'ancien et en faire du moderne c'est tendance. J'aurai adoré m'appeler Guillemette. J'aime bien les prénoms anciens, car c'est intemporel, rétro et chic. C'est tout moi, classique mais pas trop. Toujours avec une pointe d'excentricité.





paradoxalement femme


Les femmes, c'est indéniable, aiment en général l'imprimé léopard. Les petites culottes froncées, elles aiment aussi, autant que le burger/frites et le rouge à lèvres. On dit que l'escarpin est mort, c'est bien dommage, il est certain que la cheville, dans l'escarpin, se dandine vaillamment à la lueur de la perfection. Une cheville fine dans un escarpin sobre, c'est un concentré de beauté. On aura beau manger du gras parfois, on aimera toujours la finesse d'une dentelle sur le sous-vêtement, d'un nœud en satin, d'un beau rouge aux lèvres. Il est sûre et bien certain, qu'en matière d'artifices il ne vaut bien pas en faire trop. La sobriété c'est mieux. Et bien sûr, en 2014, on redécouvre le plaisir de porter des sneakers (pour le confort et des pieds et la mode). Une femme c'est donc un concentré de paradoxes, entre féminité et sportwear, il faut savamment doser. Ne jamais en faire trop. Prendre de belles matières. Nous les femmes, on aime jouer des différences, mélanger une jupe droite avec un sweat, porter un tailleur avec des baskets, prendre des frites le mardi et détox le samedi. C'est les autres qui s’emmerderaient si les femmes étaient pas paradoxales. Un quotidien avec un peu de piquant, une petite surprise sur ton dimanche après-midi, ça met en joie. Les reines de la fête réussie, c'est bien connu, sont imprévisibles et surprenantes. (Après il faut savoir se tenir quand même.).

la plage


Sur le sable fin, haut lieu des confidences amicales, se joue l'acte premier de nos vacances: des papotages ou des silences bien maîtrisés, de pauses actives à la paresse et des pique-niques estivaux gourmands. Le lieu préféré des enfants, des fainéants et plus largement des vacanciers, est propice à la délectation. D'une petite vague mouvementée bretonne à celles des landes, le lieu est le même...Des moments suaves de bonheur simple, celui qu'on rêve pendant les cours de février et celui qu'on attend dans le bureau de juin. Le bonheur authentique et facile des mois d'août ou juillet, on oublie les problèmes ou on les évite, puis c'est le temps des promesses de joie. Le sable est chaud voire bouillonnant, le parasol s'envole souvent, le sel nous pique la peau et les bébés pleurent trop fort mais on s'en contrefout on est en Vacances. Le soleil est bon, le temps grand et la sieste possible.
 La plage en amoureux, en famille ou entre amis n'a pas la même latitude. Mais toujours elle nous enivre. La plage il faut la laisser nous apaiser, la survoler d'un regard bienveillant et lui dire qu'on reviendra demain (c'est bon pour le moral). Et là, sous les flocons de décembre et les bourgeons de mai on pensera à notre soleil d'août.

le secret des filles exquises


Parfaire ses petits rituels de beauté, ça et là, dans le creux des attaches du poignet et du cou, poser des gouttes de senteur florale aux notes ensoleillées. Mettre une franche couche de rouge corail aux lèvres. Apposer l'huile satinée sur la peau pour mieux assouvir son envie de peau joliment coloré. Napper ses ongles d'une teinte fruitée et orangée, couleur de l'été. Là, dans les cheveux, une jolie natte embaume l'allure bohème chic. Être sûre et apaisée passe par un nombre délectable de petits rituels qui nous rendent plus désirables encore. Parfois, on se met en pause, on appose moins de rimmel, d'artifices, mais il y aura toujours une goutte de parfum, une belle couleur sur la bouche. Un petit rien qui nous ramène au secret des filles exquises: être subtile et naturelle, tout en délicatesse dans le maquillage et spontanée dans le caractère. Être ensoleillée et nourricière de bonne humeur, ça se conçoit à un cheveu propre, un corps sain, une touche d'éclat au visage et une bonne odeur divinatoire qui, tous ces petits rites, nous rendent plus confiantes encore. Et alors on aimera autant que jamais l'été et soi-même, pour mieux en aimer un autre.

sing


Les couronnes de fleurs envahissent les têtes des jeunes filles (en fleurs). L'été sera rose poudré et en dentelle blanche épurée. On revient à une douceur de vivre, au delà du bitume et des nuages de carburant, toute pure et enthousiasmante. Les cheveux tressés en couronnes, les filles ressemblent à des vestales grecques, des déesses antiques, des princesses modernes et intemporelles. L'été envahit la rue, notre penderie, notre état d'esprit. Chaque minute devient  enrichissante et agréable.
On chante comme les oiseaux, on pense optimiste. L'été est revenu comme un printemps après l'hiver, avec son lot de consolation et de réjouissances quasi anodines. "C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure.". Aucune envie de se divertir autrement qu'en s'amusant.
Sur l'ordinateur, en boucle, tourne "sing" de Travis, en souvenir de tes vingt et un ans, époque heureuse et amoureuse. On redeviendrait presque, j'ai bien dit presque, aussi heureuse et épanouie qu'à cette année là. Mais "du moment que tu chantes..." tout ira bien. C'est la chanson qui le dit.

l'odeur de la pluie


Un petit plaisir des jours de pluie. Longtemps j'ai adoré les jours de pluie, petite elle me rendait enthousiaste. Cette odeur du goudron mouillé dans la ville me rend toujours euphorique. Elle a une senteur forte, âpre et lourde qui ne laisse pas indifférent et beaucoup la détestent. Pourtant quelle sensation que de se balader en été sur les routes après la pluie. Que ce soit la route goudronnée ou l'herbe encore fraîche, tout devient plus prononcé et embaume dans l'air un fort parfum d'été. Comme l'odeur d'après l'orage. La nature offre un parfum, comme une merveille, après la déchéance de l'intempérie. Imaginez une nuit en juillet ou août et l'odeur de la pluie, c'est une chaude nuit d'été où la fraîcheur vient emplir un peu de douceur. On sent le vent léger, la brise toute douce, sur nos épaules nues, ainsi on s'offre un plaisir anodin. L'odeur de la pluie, douce merveille, m'émerveille.
Dans la vie, il y a deux camps: ceux qui aiment l'odeur de la pluie et les autres. Je me rappelle de dimanches enfantins dans la région parisienne, de la lenteur de la journée et de la pluie. La ville goudronnée était pour moi un luxe que je m'offrais à pleins les narines. J'avais quoi sept ans? La pluie sur l'anorak faisait ronchonner les passants, moi je sautillais gaiement entre les flaques, pour joindre la bibliothèque municipale. Et je respirais à pleins poumons cette odeur aussi mélancolique qu'une chanson de Françoise Hardy. Je respirais l'odeur saisissante, surprenante et adorée d'une chaude journée sous la pluie.

Margaux. (comme le bon vin)

les chaussures parfaites pour petits pieds


J'adore me balader pieds nus dans l'herbe tondue. Mais les chaussures, ah quel bonheur! Petite, mes préférées étaient les petites sandales blanches de l'été (parfaites aussi pour un cortège de mariage). Ce que j'aimais bien, plus maintenant malheur, c'était qu'elles soient un peu usées, patinées, au bout. Je vois très bien des petits enfants (garçons ou filles), habillés de lin blanc plus portant ces petites chaussures parfaites pour l'été et les beaux jours. Ces chaussures me font penser à un été chic, bordé de limonade au citron, de lin, de parcs avec palmiers et de petites têtes blondes (ou brunes) prêtes à jouer les troublions entre cousins/ou copains. Ces chaussures sont pour moi la perfection enfantine, même si j'aime bien les sandales grecques couleur camel foncé aussi. Ces chaussures sont jolies comme un pyjama vichy, une tunique en lin blanc ou encore une couronne de fleurs fraîches. Portées par un enfant, on ne doute que l'usure modifiera les choses: ainsi la spontanéité des petits bouts se mêlera au bon goût des parents. Pour un été stylé et au frais, il y a ces adorables chaussures qui s'accorderaient parfaitement aussi avec une salopette en jean. Du moment qu'elles sont pas trop propres, c'est qu'il y a de la vie au bout.

la couronne de fleurs, l'été qui approche et notre joie de vivre


On y est. Roland-Garros est passé, les nectarines juteuses et les filles reprennent le sport en petite tenue au dessus du genou. L'orage gronde parfois, on sent la chaleur qui se rapproche. Bientôt ce sera le goût du chlore dans la bouche (des fois on boit la tasse) et l'odeur du chlore sur la peau dorée au soleil. Le top de cet été 2014, aucune fille ne l'ignore, c'est le headband. Autrement dit, la couronne de fleurs. Au mariage désormais, elle n'est plus réservée aux petites demoiselles d'honneur, les femmes et les jeunes filles la portent aussi avec délicatesse, plaisir et séduction toute fraîche.
Chaque mois de juin c'est pareil, on se sent revivre. Ou plutôt vivre tout court. On se promet d'apprendre enfin le tennis. De partir au gré du vent et du vin blanc avec les copines. L'été qui approche c'est une joie, un éclat de rire, un feu d'artifice. Certains auront l'audace de prendre un billet aller (sans retour) vers une destination peu familière, d'autres créeront leur boîte sous le cagnard, au bord de la piscine, l'été nous rend comme ça. Plus libres et audacieux. Vifs et jeunes d'esprit. Bientôt, oui bientôt, on croira encore revivre les 400 coups. Des tranches de vie, des paris plus ou moins drôles, des embardées de copains, de rencontres familiales; que seule la chaude saison nous permet. Et la campagne toujours joyeuse en été, nous rendra toute notre joie de vivre. Les souvenirs des liens d'une vie. Tiens par quelle bêtise (amusante) avez-vous commencé votre été? Une de mes cousines, toute pimpante, m'attira en vélo dans le grand champ de blé. Viens! me dit-elle, c'est comme dans la grande vadrouille. Il faudra donc qu'on m'explique, comment font-ils pour avancer en pédalant tranquillement dans le film? En vrai, ça roule pas. Bref, l'été est au creux des poignets ficelés de liens fluo des bracelets de pacotille (ce sont les meilleurs) et nos maillots froncés demandent : "par où l'entrée des plages?" Peut-être qu'un jour j'irai faire la nouba sur les plages privées de Ramatuelle, faut le faire tant qu'on est jeune, en attendant rien ne vaut mon Atlantique. L'été sans voir la mer c'est pas possible. On se le promet chaque été, on ira voir l'océan.

mythiques odeurs


 J'ai une prédilection pour les parfums de la gamme j'adore de Dior. L'or, le voile de parfum, eau de parfum, Dior j'adore. J'aime toutes ces odeurs. Trouver son parfum, c'est un peu se retrouver soi. Dans un flacon, on trouve son caractère: jeune fille en fleurs, vénéneuse ou séductrice. Je n'aime pas les parfums trop sucrés, j'aime bien les muscs, les ambrés. Les petites mignonneries d'Annick Goutal, me ravissent. L'art du parfum, c'est comme le vin, on retrouve son plaisir dans l'esthétisme du flacon. Ma madeleine de Proust niveau parfum? L'eau de Chèvrefeuille de ma Grand-Mère, une eau fraîche, fruitée et légère. La fleur d'oranger me passionne, je ne peux me passer de l'eau de Bonpoint, une douce odeur de bébé qui sent bon.
Dans les parfums, certains me dérangent. Je ne sais pas si je dois les aimer ou pas. N°5 de Chanel, ce parfum devenu mythique, est de ceux là. C'est comme un mets que je n'aime pas et que je me force à regoûter à chaque fois. Et chaque fois, je n'apprécie pas. Je me dis pourtant la prochaine fois peut-être. Chez moi, les petits sent bon de l'enfance tels Tartine et Chocolat sont alternés avec des parfums plus capiteux tels Fleur d'Oranger de Serge Lutens. Celui là je le mets quand j'ai besoin d'être surprise, de tenter la grande aventure de l'inédit. De changer ses habitudes bien réconfortantes. De plus ce parfum de par sa présence, me donne une certaine force, un certain courage, une certaine audace. Une confiance assurée.
Mon premier parfum, un parfum à la pomme d'Yves Rocher, un petit flacon pour enfant, rond à effluve verte artificielle et petit bouchon rond et rouge, mignon à souhait. Je devais avoir cinq ans. Il sentait fort la pomme bien sucrée, c'était parfait pour une enfant.
A partir de quel âge une jeune fille a t-elle le droit de porter un parfum de femme? Le parfum prend une part pondérante dans la séduction. Le parfum c'est un révélateur de caractère mais aussi une arme de charme. Mes premiers parfums de jeune fille: one de Calvin Klein (que chacun, homme ou femme, a dû posséder) et L'eau de Miss Dior Chérie (une fragrance idéale pour les jeunes filles). J'aime bien aussi la gamme florale des parfums Chloé. Avant de trouver mon parfum (un Dior j'adore), je cherchais des odeurs sobres et sèches au rayon hommes. La gamme de parfum sport pour hommes sent en général très bon. 
Je préfère oublier de porter mon rouge à lèvres plutôt que mon parfum. Partir sans parfum, c'est mal commencer une journée. Quel plaisir que de se parfumer!

constance de l'enfance





Petite, j'avais une poupée Corolle qui avait une odeur reconnaissable entre mille fort agréable, je me rappelle encore aujourd'hui de cette odeur. Une odeur de vanille et de rose ambrée. Pas cucu, mais délicate. C'est un constat les bébés sentent bon. Les mamans elles sont là pour poser le sent bon sur la peau  douce. Le poupon, lui est là pour nous apaiser et nous émerveiller.
Un enfant ça arrive comme une fleur de printemps, avec fragilité et évidence.
Se rêver mère comme on rêve à l'homme, avec espérance et  joie. Fonder une famille est le rêve universel des jeunes femmes.
On se dit qu'on leur donnera une bonne éducation, faite de règles et politesse. De polos impeccables et de start rite. Et puis se dire, que la seule convenance à leur éduquer -ou du moins la première- c'est de ne jamais oublier la douceur de l'enfance. Faite de rire et de jeux, de splendeur de la simplicité gratifiée. Le bonheur, seule constance de l'enfance. Noël approche, il faudra garder ses yeux éveillés comme les enfants. Le cœur simple des enfants toujours en héritage.

c'est toi c'est moi


Les filles aux jambes sculptées indissociables d'une excursion d'été au bord de l'eau et du soleil dopant,  à l’œil pétillant et au sourire ravageur, à la longueur de jupe qui tombe au dessus -bien au dessus même- du genou, ces filles là on croit que ce sont un peu toutes les mêmes. Et puis on est surpris par un caractère différent convergeant à nous surprendre. Cette fille là à l'air hagard ou malicieux, c'est toi c'est moi. Le bonheur des garçons c'est que les filles se ressemblent, qu'au fond elles sont un peu toutes les mêmes (des hospices à leur solitude, des amphores pour leur désarroi) et que quand ils en perdent une, ils se réchauffent à l'exactitude d'une autre. Mais leur agrément de garçon indiscipliné, est que sous les cheveux odorants la même délicatesse, une autre histoire se fait. Un autre caractère converge. 

Le garçon découvre alors des trésors insoupçonnés. 
Parfois dans la profondeur d'une apparence arrangeante on peut apercevoir en dessous un profond arrangement pour les choses de l'esprit. C'est moi. Je te surprendrais de mes éruditions.

une année de plus




 L'indicible sensation approche, bientôt on pourra mettre au banc de nos regrets l'année écoulée.
L'indescriptible joie de pouvoir réinventer une nouvelle année avec toutes ses possibilités se fait proche. On pourra mettre nos victoires passées en valeur sur le trophée de l'espérance.  
Oublier toutes nos défaites, scruter les mauvaises conjonctures avec l'assurance qu' on y sauvera sa peau.
Figer la beauté par la photographie, savourer les mots des autres et jouer avec les siens. Vivre sans parcimonie aucune.
Et toujours cette année encore, les dessous des filles affoleront les garçons. Dessein universel, la course à la tendresse figera nos attentes sur les bords de l'impatience. Les jeunes gens se chercheront encore dans ce parc ou ce cinéma. L'année sera comme la précédente dans le contexte et divergera dans la syntaxe.
Une année de plus, bientôt. Mais éternellement la nuit d'été aura cette odeur fugace et libre jubilatoire. 

Margaux. (comme le bon vin)


à l'italienne


C'est fou ce que les latines sont charmantes, il y a les beautés slaves; mais les brunes, les latines, les félines c'est autre chose. 
Passant par tous les styles, j'ai eu ma période bourgeoise hichtcockienne genre Catherine Deneuve en blond et en beige. Aujourd'hui je suis brune. Et ça change tout. Des envies de hauts à dentelle noire, d'Italie, de pub Dolce & Gabbana sentant bon la famille et la vraie femme fatale. Vive les latines! 




Grande mais pas trop



Et  toujours,là, sur le rivage de la jeunesse, l'insouciance de nos vingt ans. La belle insouciance des jours meilleurs, de l'indiscutable facilité à vivre et de la vie qui nous accorde parfois une belle surprise, un bonheur, une joie insoupçonnée. Grande mais pas trop. Toujours quelque part, derrière les talons de dix et la démarche suave, les souvenirs colorés et fluo même de l'enfance qui vous happe comme une joie profonde. Toujours encore être pris par la féérie d'un noël, être heureux pour un simple bonbon. Être heureux donc, être libre tout simplement.

Margaux. (comme le bon vin)

les mains

 

Les mains d'un homme sont là pour vous caresser, vous cageoler, vous protéger.
Dans les mains d'un homme, celui de l'être qu'on aime, on ne voit que douceur et tendresse, finesse et délicatesse. Mais ses mains qu'on aime, ces flambeaux de douceur, sont aussi du domaine de l'ardeur. Chaleur, cœur, élan, feu, flamme, ces mains qui nous touchent (au sens propre comme au figuré) sont ainsi emplis d'enthousiasme. Dans la vivacité d'un homme on peut entrevoir ses passions, ses mains étant le relais qui transmet son goût des autres. N'ayons pas peur de nous salir les mains pour les autres, acceptons ainsi de travailler dur pour eux et avec eux. La main qui rassure, la main qui console; c'est de ce bonheur là dont chaque personne a besoin.
Il y a la main d'une mère ou d'un père, rassurante et indispensable.
Puis vient ensuite la main de l'amoureux, du cœur charitable, du joli cœur, de l'élu; c'est cette main là que je préfère, elle est gracieuse et tactile, précieuse et rare.
La main de l' enfant je ne la connais pas encore.
La vie est belle. La vie est bien faite. C'est un relais permanent.



Margaux. (comme le bon vin)


espièglerie enfantine



J'aime bien les enfants espiègles à la fausse allure sage. J'adore que les petits bouts soient des enfants terriblement audacieux et vivants. L'espièglerie enfantine me surprend, m'émerveille et m'émeut.
La mode enfantine est un monde qui leur ressemble: audacieuse et libre.
Les plus beaux habits sont ceux créés par les mamans pour leurs enfants.
J'aime les maisons de couture, les petites entreprises familiales qui ne cessent de vouloir rendre l'enfant bien dans ses vêtements, les fassent rêver et les surprennent. Habiller l'enfant est une belle vocation. C'est ma vocation. Pour toujours imprimer sur leur visage des mines radieuses.
Les petites séries et le sur mesure, l'amour d'une maman et la joie d'un enfant, c'est tout cela qui rend la mode délicate et savoureuse.

Margaux. (comme le bon vin)

les bourgeoises



M. Yves Saint Laurent, grand monsieur, disait d'elles qu'il ne les aimait pas.
"Je déteste les bourgeoises."
Moi je les adore. Certes elles sont guindées, certes certes...
Peut-être que l'on aime pas leur côté conformiste, conservateur, traditionnel. Certes, certes.
Mais moi j'adore leur petit sac en cuir, leur veste de tweed, leur collier de grosses perles ou leur ballerines talonnées bicolores Chanel. 
J'ai toujours adoré une marque de bourgeoise, connotée "mamie", la marque Weill.
Quelle ne fut pas ma joie, il y a quelques années quand Mademoiselle Agnès a mis son grain de sel dans la collection...des sacs noeuds splendides. En fait le chic d'une grand-mère -bourgeoise- sur une jeune fille désinvolte c'est in. C'est ok. C'est bath.

Margaux. (comme le bon vin)


l'enfance modèle


Il y a les doigts qui collent sur le beau pyjama ou le pull marin; qui malgré la serviette à carreaux de l'enfance, la crasse s'y jette avec malice. Il y a les épis indisciplinés, qui malgré le geste sûr de maman, dominent la coiffure d'enfant modèle. Toujours il y aura la simplicité et l'ardeur de l'enfant à vivre l'instant présent. On aura beau mettre de la laque, du sent-bon, de l'anti poux, des filtres aux photos. Toujours la sincérité de l'enfance nous bouleversera de notre grand monde de perfection.
L'enfance est le repère de la surprise, de l'originalité dans l'ordinaire banalité. L'enfant est un modèle de franchise et de loyauté. Alors sous les petits pulls bleu ciel ou bleu marine jacadi bien boutonnés de notre enfance, sous les petits polos de marque, sous les gourmettes en or et les tons bien comme il faut, on se rappellera pour toujours l'empressement qu'on avait à vouloir savourer chaque minute dans l’allégresse. Que l'enfance soit reine!

Margaux. (comme le bon vin)

Rondinis, panier tressé et Plein Soleil.


C'est l'été, les enfants sont rois et les paniers tressés. Les rondinis naturelles, le bronzage couleur brioche sortie du four et le parfum Nuxe niché dans le creux du cou. Les filles deviennent des femmes sensuelles et mutines. C'est l'été donc et déjà on prépare le grand bouleversement qu'est la rentrée. On espère une année pleine de gaieté et d'odeurs de sel, de peau grillée au soleil et de légumes à l'huile. Mais il faudra bien se raisonner, l'été, ce n'est bien qu'une seule fois dans l'année.
Le soleil rageur qui nous enivre, la plage de galets, les vagues fines et régulières et tout le bonheur de vivre en été, il faudra les laisser au creux du mois d'août, niché entre juin et septembre. Nos plus beaux souvenirs de vacances. Le temps doucement écoulé et partagé entre ceux qu'on aime. Famille et amis.
C'est là en plein soleil qu'on trouvera la force de nos mois de novembre ou février, mois de grisaille et d'ennui. Et bientôt la rentrée qui nous nargue de son exigence. De sa nécessité à pondre de la motivation, du travail et de la vitalité. Pourtant j'adore la rentrée. Moi qui déteste la nouveauté, seule la rentrée est la grande nouveauté que j'aime. Ce que j'aime dans la rentrée c'est cet avant, lors des derniers rayons d'été, sur la plage, où l'on se rêve de nouveauté exquise et d'espoir d'année enrichissante et facile. Là, tout près des espoirs encore réalisables que la rentrée annonce, sur le beau mois d'août, je fonde mes envies futures et me promets de belles initiatives. A la rentrée, j'irai enfin voir Plein Soleil au cinéma et je me nourrirai de fruits d'été. Pour mieux penser à l'été. Et rêver ainsi toute l'année.

Margaux. (comme le bon vin)

la petite française



Elle fume un peu, elle boit parfois, elle est beaucoup trop fine, elle est donc imparfaite et elle n'hésite pas à s'affranchir des codes avec des bottes en cuir plus un simple short en plein hiver.
Elle est happée par le style parisien, sexy l'air de rien, naturelle et sophistiquée à la fois.
Elle pourrait s'appeler Deneuve, elle pourrait se vêtir de noir, elle pourrait manger du saucisson et partir les week-ends à la campagne. Elle est stylée et elle le sait sans le savoir, elle est née comme ça après tout elle n'y est pour rien. La petite française aime bien piquer dans l'armoire de maman et encore plus dans les vêtements de jeune fille de mamie, grand-mère ou bonne-maman. La petite française sait se tourner vers les icônes du passé et leur rendre hommage, les suivre sans les copier avec une petite pointe en plus: son caractère, sa propre personnalité. La française a bon style, c'est un mythe prouvable. Son quotidien est fait de mode, de franches rigolades et de bonne cuisine.
La culture de son pays est fourmillante, les arts prédominent et elle sent bien la chance de pouvoir se construire sur un passé si enrichissant. La mode et le cinéma sont français!
Un poil patriote, la petite française se nourrit de ces merveilles et approuve avec fierté. En même temps elle est ouverte au monde.
La culture française l'inspire. Elle regarde son architecture, elle trépigne d'impatience à chaque collection, elle observe les influences classiques remaniées pour son temps et elle est comblée.
La française est une petite audacieuse, elle sait ce qu'elle veut et possède un sens de l'humour.
Le style de la petite française est envié, scruté, copié; oui vraiment elle a tout d'une grande.
Cultivée mais discrète, simple et cultivant la retenue, la modestie. Elle est bien élevée et s'en excuserait presque.
Le plus important pour elle c'est le style et l'amour, sous ses airs rangés elle est un peu bohème.
 Sa plus belle équation? Elle est bonne vivante (on dirait presque une latine, une italienne -en plus timide-) et chic. Voilà c'est la petite française!
La française est parfaite? Non, ne lui dites pas ça, elle déteste la perfection. Elle aime le détail de la petite imperfection nichée dans chaque chose, elle est pas très "fifille". D'ailleurs quand elle était petite elle portait sûrement les cheveux courts comme un garçon et le pantalon. Quand elle grandit, elle devient femme et se rattrape. Regardez Inès (de la Fressange), ex-garçon manqué...

Margaux. (comme le bon vin)

la peau dorée irradie les jolies filles


Elles brillent, elles rayonnent; c'est l'été, le temps des peaux dorées et de l'épanouissement.
Les jolies filles sont belles car hâlées. Les robes vintage foudroient les garçons de leur sensualité sur la peau naturellement bronzée.
Le bronzage qui vous rend l'allure sauvage, effrontée et irrésistible.
On marche pieds nus dans le sable chaud et sur le bitume, on devient les petites rebelles le temps d'un été.

C'est l'été on est bien bien bien...la peau dorée sent bon l'huile de Nuxe, la marque du maillot est là bien prévisible, constante et rageante, le vernis s'écaille, l'orage gronde la nuit, la chaleur étouffante...mais on est bien bien; demain on mangera la pastèque et le melon, on boira le pastis ou le rosé. Et le ciel qui nous émerveille, bleu comme la mer, limpide et calme. C'est l'été donc, propice aux jeux d'enfants et à la décontraction des adultes.
Et les jolies filles toujours exquises, dans le maillot une pièce et la robe à pois.

Margaux. (comme le bon vin)

le point vidéo #1


Une petite vidéo comme ça bien mignonne, qui date de l'année dernière. Un "je ne sais quoi" de parisien, une fille stylée et des fringues cools, des couleurs vives, de la joie, l'accent british -ou ricain-, "c'est la vie", sixties et branchée.

La fille pourrait être une parisienne qui se prend pas la tête pour avoir du style, et ça c'est bon.
Cette vidéo me donne envie
-de faire une razzia chez princesse tam-tam pour traîner en homewear dans l'appart
-acheter des fleurs fraîches pour décorer l'appart
-traîner chez Colette, manger japonais, regarder des films de la nouvelle vague
-faire des cupcakes colorés
-aller au ciné revoir PLEIN SOLEIL
-faire les friperies
Voilà c'est ma liste cool.

Margaux. (comme le bon vin)

la perfection

l'image de la perfection (trouvée sur pinterest)



VOILA A QUOI JE SONGEAIS QUAND JE PARLAIS PRÉCÉDEMMENT DE CES FILLES QUI ME NARGUENT A VÉLO...

Margaux. (comme le bon vin)