c'est toi c'est moi


Les filles aux jambes sculptées indissociables d'une excursion d'été au bord de l'eau et du soleil dopant,  à l’œil pétillant et au sourire ravageur, à la longueur de jupe qui tombe au dessus -bien au dessus même- du genou, ces filles là on croit que ce sont un peu toutes les mêmes. Et puis on est surpris par un caractère différent convergeant à nous surprendre. Cette fille là à l'air hagard ou malicieux, c'est toi c'est moi. Le bonheur des garçons c'est que les filles se ressemblent, qu'au fond elles sont un peu toutes les mêmes (des hospices à leur solitude, des amphores pour leur désarroi) et que quand ils en perdent une, ils se réchauffent à l'exactitude d'une autre. Mais leur agrément de garçon indiscipliné, est que sous les cheveux odorants la même délicatesse, une autre histoire se fait. Un autre caractère converge. 

Le garçon découvre alors des trésors insoupçonnés. 
Parfois dans la profondeur d'une apparence arrangeante on peut apercevoir en dessous un profond arrangement pour les choses de l'esprit. C'est moi. Je te surprendrais de mes éruditions.